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Start Atelier Services inaugure un atelier de sérigraphie

Publiée le 21 Avril 2017 par Stéphanie Benaroc
Technique d'impression par pochoirs interposés entre l'encre et des supports variés (papier, verre, céramique, tissu, ...), l'entreprise adaptée a élargi sa clientèle aux laboratoires cosmétiques et pharmaceutiques, aux groupements d'achats, agences de communication...
Evoquant "un pari fou", la directrice de l'entreprise adaptée, Annette Freoux, revient, dans une interview à la newsletter de l'UNEA, sur la genèse de ce projet et nous explique son plan de développement.

Vous venez d'inaugurer un atelier dédié à la sérigraphie. Comment vous est venue l'idée de développer cette activité technique? 

Notre métier de base est la sous-traitanc. Nous proposons donc de la main d’œuvre mais sans valeur ajoutée car peu nous avons peu d’équipements machines. De plus, tous nos clients rapatriaient leurs commandes chez eux du fait de la crise. Puis, nous avons eu l’opportunité de reprendre un atelier en liquidation dans la même zone industrielle dans laquelle nous sommes situés. Certes, le métier est très technique mais l’enjeu financier de départ était raisonné. De plus, apporter au sein de notre entreprise des machines pour élever notre valeur ajoutée en ajoutant évidemment de la complexité était un pari : valoriser notre main d’œuvre par un savoir-faire métier technique.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette nouvelle activité? 
Le nouvel atelier, construit après 5 ans d’expertise, nous permet de réaliser des marquages sur des flacons, tubes et autres formes complexes pour des petites et moyennes séries. Aujourd’hui, nous travaillons essentiellement pour des fabricants de produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Comment avez-vous formé les salariés à ce métier?
La formation a été réalisée, dans un premier temps, en interne ainsi qu’à travers le programme PRODIAT conduit par un expert métier de la sérigraphie.
Nous avons identifié en interne mais aussi en externe le personnel qui avait des compétences techniques de régleur machine et/ou un savoir-faire sur de la production d’assemblage de produits « hauts de gamme » dans le domaine cosmétique. En effet, nous avons également un atelier d’assemblage de bouchons de parfum pour le compte d’injecteurs plastiques et ce métier requiert une forte exigence de qualité de produit fini (zéro défaut). 
Quels sont vos objectifs à courts et moyens termes pour le développement de cet atelier ?
Nous sommes victimes de notre succès et nous devons moderniser nos outils de production pour produire plus avec les moyens humains déjà existants mais qui ont triplé depuis le transfert de l’atelier. Le risque que nous rencontrons aujourd’hui est d’accompagner cette croissance tout en respectant des délais raisonnables de fabrication.

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